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29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 08:31

 

 

Après la défaite des champions d’Europe (Belgique – Portugal 1-0) en huitième de finale, les champions du monde auraient été bien inspirés de se méfier d’un petit pays, confondu par Coluche avec celui des histoires belges.

 

Au lieu de verrouiller sa défense, le patron de l’Équipe de France, après avoir résisté durant plus de cinq ans au retour d’un des meilleurs attaquants du moment, a décidé de muscler sa ligne d’attaque par un trio légendaire que le monde allait nous envier.

 

Las, à la fin du temps réglementaire, si la France s’apprêtait à jouer les prolongations, c’était surtout grâce à son gardien (pour avoir évité le 2-0) et aussi – reconnaissons-le – grâce au meilleur attaquant du moment qui s’offrait deux buts en deux minutes. Pourtant, ces prolongations (et les tirs au but à suivre) allaient se jouer sans les deux tiers de son trio. Restait sur le terrain, un des rares footeux à évoluer dans un club français, le petit prodige de 2018.

 

Puisque ni Benzema, ni Griezmann ne pouvaient assumer les tirs au buts, le grand démiurge du football, pour transformer en Bérézina ce qui devait être un triomphe, a misé, cruel, sur le chouchou de Bondy pour crucifier les attentes (et la morgue) françaises.

 

A 23h30, pas de concert de klaxon ; pas de rodéo dans les centres-ville ; seuls, quelques pétards mouillés et, c’est sûr, dès ce lendemain de défaite, une égale condamnation, par le bon peuple de France, de tous les acteurs de cette tragédie moderne.

 

 

Comment dites-vous ?

 

 

MBappé – Macron, mêmes prodiges il y a quelques années et mêmes combats aujourd’hui ?

 

Dans ce cas, puisqu’on ne change pas de premier ministre, Didier Deschamps a encore de beaux jours devant lui…

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