Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté. C’est en 1967 (1968 n’est pas loin), que Guy Béart sort sa chanson qui lui vaudra beaucoup de soutiens et largement autant de coups tordus.
Vous ne dites pas ce que tout le monde sait et on vous le reproche. « Alors Manu, c’est quand que tu te déclares ? »
Vous dites ce que tout le monde pense et on vous le reproche. « Alors Manu, t’as pas honte de dire des gros mots ? »
Bizarre, ce métier où l’on vous reproche tout sans oublier son contraire.
Plus bizarre encore celui de commentateur : « il ne devait pas dire cela, ça lui a échappé; comme quoi ses belles promesses de fin d’année n’ont pas chassé le naturel revenu au galop ; c’est une lamentable erreur politique...
Et ton commentaire, c’est une analyse profonde ou c’est une banale bévue de pisse copie ?
Bien sûr que le choix des mots est voulu. Comme Béart, Macron aura ses soutiens ; comme lui, il aura droit à tous les coups tordus d’une campagne électorale.
Ah bon, Parce qu’il se présente ?
Non, j’lai pas dit !
En revanche, les antivax, oui, je les emmerde.