Déconfiné, mon blog a souffert de la suractivité de son auteur. Pas un seul petit article à se mettre sous la dent en plus de 5 semaines. Il faut dire qu’il s’est agi pour lui de tenter de rattraper le temps passé à l’introspection et l’imagination concernant le monde d’après qui, bien sûr, n’aurait plus aucun rapport avec le monde d’avant.
Pour faire bonne mesure, et après quelques jours passés dans une chambre (et une table) d’hôtes ouverte à l’accueil malgré un protocole … (là, j’hésite à employer le terme « drastique » mais comme il est devenu un must des plateaux télé et des talk show, je me lâche…) j’ai pu me rendre à Montpellier, sitôt la limite des 100km levée, avec sept semaines de retard pour donner un coup de main à mon fils dans l’aménagement de l’appartement dont il s’était rendu propriétaire le jour même du confinement. Je ne vous raconte pas ses galères pour se procurer le moindre matériau de rénovation entre le 17 mars et mon arrivée, le 5 juin
Tout est bien qui finit bien, il a pu emménager dimanche 28 juin ( hier) aidé par une vingtaine de paires de bras amis et ne me dites pas que cette joyeuse troupe a alimenté le flux sans cesse croissant des abstentionnistes. La dernière navette entre l’ancien et le nouvel appartement ayant cessé à 13h, tout le monde a eu le temps de remplir sont devoir électoral. Quarantenaires des villes, ce ne sont pas eux qui fournissent le gros des troupes inciviques…
Après ce post, somme toute assez familial, je vais essayer de me reconnecter à l’actualité qui ne devrait pas décevoir ma soif de retour à la normale : les JT me le disaient hier soir : non seulement, tout le monde (ou presque) a gagné, mais surtout, tous le monde s’accorde à pointer du doigt le seul qui a perdu.
Le monde d’avant est bel et bien de retour
